mercredi 24 avril 2013

Hoi An


Après une nuit peu confortable en bus de nuit, j’arrive à Hoi An de bon matin et dois faire face à l’insistance d’un chauffeur de moto-taxi qui cherche une cliente et qui ne se rend pas compte qu’il faut pas m’agacer quand je suis à moitié endormie, que j’ai besoin d’un café et qu’il faut d’abord que je récupère mon sac à dos et sache où le bus nous a déposés……. Mais voyez-vous, après toutes ces semaines de vacances, je sais rester zen et je parviens à ne pas agresser ni blesser ce brave chauffeur de moto-taxi ! pas mal hein ?! ;-)

Après un ptit déj (avec café !) dans la meilleure boulangerie depuis le début de mon voyage en Asie, je découvre Hoi An, une cité absolument charmante et de toute beauté. Les rues sont remplies de restaurants, de magasins de souvenirs et de tailleurs. C’est en effet la ville la plus réputée au Vietnam pour se faire confectionner des habits (et chaussures) sur mesure. Evidemment, je ne résiste pas à la tentation et peut-être qu’un jour aurez-vous la chance de me voir dans mon nouveau Ao Dai, la tenue traditionnelle vietnamienne !
A Hoi An, on peut visiter plusieurs maisons anciennes, dont la plupart comportent de magnifiques meubles incrustés de nacre. 
























Et je visite, à proximité de Hoi An, le site champa de My Son, qui comporte plusieurs temples en ruines.










vendredi 19 avril 2013

Plage et montagne


De Saigon, je me rends au bord de la mer à Mui Né, long patelin étendu sur plusieurs kilomètres (mes épaules s’en souviennent car il a fallu marcher un moment jusqu’à trouver un hôtel sympa ! sur la carte, ça avait pas l’air loin !!...). Et là, surprise, bien que je sois bel et bien toujours au Vietnam, tout est écrit en russe ! Eh oui,  les Russes adorent la côte vietnamienne au point que les cartes des resto sont d’abord traduites en russe et seulement ensuite en anglais, sans compter les quelques magasins tenus par des Russes pour les Russes !

Côté plage, rien d’exceptionnel, le sable est assez gros et il y a énormément de vent, si bien que les gens viennent avant tout pour faire du kite-surf. Par contre, à une petite heure de vélo de là se trouvent des dunes d’un magnifique jaune-orangé et, en cours de route, on a une superbe vue sur le port du village de pêcheurs.






En route ensuite pour Dalat, station climatique située sur les hauts plateaux au milieu des sapins. Je m’attendais à quelque chose de bucolique, mais non, il s’agit avant tout d’une ville pleine de scooters comme partout ; juste quelques bâtiments au style très européens et un hôtel hyper original. 






Le lendemain, je fais une petite balade à moto avec chauffeur – aucun risque que je conduise moi-même ici vu comme ils roulent ! Avec deux filles rencontrées dans le bus la veille, nous faisons donc une virée dans la campagne alentour, où nous visitons une plantation de fleurs, une fabrique d’alcool de riz (le plus fort est à 60° !!), un temple, un atelier de fabrication de la soie, des chutes d’eau, une plantation de café (le Vietnam est le 2e producteur mondial du café robusta), et découvrons quelque chose d’assez dingue : le café de "weasel". En fait, il s’agit de bêbêtes qui ressemblent à des furets, qui se nourrissent de l’enveloppe externe des graines de café mais avalent tout et les Vietnamiens (un peu fous il faut l’avouer) récoltent ce qui ressort de la bêbête, puis extraient de sa coque le grain de café tel qu’on le connaît, et… en font du café, réputé pour son goût délicieux (parce que les weasels, ils choisissent quels grains ils se mettent sous la dent et semblent plutôt doués pour choisir les bons) ! Et la réponse est : oui, j’ai goûté ! (après toutefois avoir vu et vérifié que le grain de café qu’on mout est bien protégé par une coque quand il passe dans la bêbête). Et oui, l’arôme de ce café est très bon. 










Après ces expériences culinaires et montagnardes, retour au bord de la mer à Nha Trang, qui abrite une plage magnifique et de jolies ruines d’un temple cham situées sur une colline d’où la vue est magnifique.