mardi 25 septembre 2012

Fraser Island



Un grand merci à mes anciens collègues qui m’ont permis de m’offrir un week-end de rêve à Fraser Island, la plus grande île au monde faite entièrement de sable !

Nous étions plusieurs étudiants de mon école à participer à ce voyage organisé de 2 jours, en compagnie de Peter, un guide plein d’entrain et ayant une bonne play-list sur son Ipod ! En chemin, nous avons fait halte à Rainbow Beach, plage nommée « arc-en-ciel » en raison des différentes colorations du sable, tantôt jaune, tantôt orange ou même grisâtre.






Après une courte traversée avec le ferry, nous avons débarqué sur la côte sud de Fraser Island. Que du sable sur cette île je vous disais et donc… pas de routes asphaltées ! A Fraser Island, l’autoroute, c’est la plage !! mais attention, pas question de rouler n’importe comment : les règles de circulation habituelles s’appliquent et la vitesse maximale est limitée à 80 kmh (quoiqu’à ce niveau, notre chauffeur n’a pas été très regardant, surtout quand il s’agissait de faire la course avec l’autre bus de la même compagnie !)  Si le sable de la plage est assez stable et tassé en raison des marées, il n’en va pas de même sur les routes traversant l’île de part et d’autre, de sorte qu’il n’est pas rare que des véhicules restent bloqués ! Et dans ce cas, c’est pareil qu’avec la neige, on essaie de prendre de l’élan et s’il faut… on pousse ! Petit plus avec le sable : on peut également dégonfler les pneus pour une meilleure adhérence ! Et bien sûr, ce sont uniquement les véhicules 4x4 qui peuvent aller sur l’île.

Après environ deux heures de trajet le long de l’océan puis au milieu de forêt magnifiques, nous sommes arrivés dans un endroit de toute beauté : le lac Birraben. Sable blanc, eau cristalline et aucun bruit de civilisation ! Petite baignade dans l’eau qui… n’est pas salée ! eh oui, la nature est drôlement bien faite : l’eau de pluie qui tombe sur l’île est filtrée par toutes les couches de sable et ressort tout à fait douce et potable par des sources.





Sur les conseils de notre guide Peter, nous avons tous testé le peeling avec le sable fin !



Fraser Island ne ressemble pas à un amas de dunes, bien au contraire : elle abrite de grandes forêts avec des arbres très droits et hauts, dont le bois est d’une qualité extraordinaire. La végétation est en effet présente au milieu du sable et a fini par former un sol suffisamment stable pour que les arbres puissent y pousser. (Ndlr : j’ai bien écouté le guide, hein !!).





Les aborigènes appelaient cet endroit "invisible" : l'eau est en effet tellement claire qu'on ne la voit pratiquement pas !





Le soir, nous gagnons un mini-complexe hôtelier dont les chambres comportent, pour notre plus grand bonheur, une terrasse où nous prenons l’apéro et passons une bonne partie de la soirée, l’autre partie s’étant tenue sur la plage.

Dimanche matin : lever de soleil sur l’océan … 







Et première rencontre avec un dingo : ce sont des chiens sauvages présents sur l’île. Mode d’emploi : prendre des photos et si l’animal devait se montrer menaçant, lui balancer une poignée de sable à la gueule pour lui montrer qui est le maître. Heureusement pour nous, celui-là n’a fait que passer !


 
Nous reprenons la route, enfin plutôt la plage, jusqu’au nord de l’île, une sorte de bout du monde plongeant sur l’océan, d’où nous apercevons des dauphins au loin (certains d’entre nous ont même vu une baleine !)














Visite des roches de sable orange.




 Petite halte auprès de ces restes d’un navire, échoué là depuis environ 80 ans. 




Enfin, petite balade le long d’une crique dont l’eau fraîche coule jusque dans l’océan. Endroit sympa mais comprenant trop de taons et de touristes à mon goût !






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire